Deux membres du corps professoral de la Faculté de droit à la rescousse de la langue française

1 mai 2023

Vendredi dernier 28 avril 2023, le ministre Lacombe a mandaté quatre personnes expertes qui le conseilleront sur les meilleures façons d’améliorer la place de la langue française dans l’environnement numérique. Ceci en marge de l’adoption par le Sénat de la loi C-11, qui forcera les géants du numérique à financer et à promouvoir du contenu canadien.

Une centaine de convives réunis pour l’occasion par le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) ont pu entendre le ministre Lacombe qualifier de «tragique» le recul du français au Québec par rapport à la place grandissante qu’occupent les contenus numériques américains au Québec. Malgré qu’il perçoit le défi «colossal, mais nécessaire», le ministre a confiance d’y parvenir avec les quatre personnes expertes qu’il a sollicitées pour cette mission:

Le travail de concertation du groupe débuté il y a maintenant quelques semaines aura pour mandat de conseiller le ministre sur les différents outils à privilégier et les avenues envisageables pour assurer la pérennité de la langue française et de la culture québécoise, ainsi que déterminer comment défendre la spécificité linguistique québécoise et la manière de positionner le Québec comme «un leader mondial en matière de promotion de la diversité culturelle». Le ministre attend un rapport pour le mois de juin prochain contenant les principales conclusions du groupe.

Le ministre Lacombe a également salué l’adoption du projet de loi C-11 de son homologue au gouvernement fédéral, Pablo Rodriguez, mais il dit que celui-ci doit accepter la compétence du Québec dans la préservation et la promotion de sa langue et de sa culture. «Ne pas y parvenir [à défendre notre identité], c’est renoncer petit à petit à notre culture, c’est renoncer à notre langue. On ne peut pas renoncer à être nous-mêmes», a-t-il ajouté.

Lire l’article complet du journal Le Soleil