Doctorante
Directeur de recherche
Édith Deleury
Codirecteur de recherche Sylvio Normand
Les diverses utilisations des parties détachées du corps humain auxquelles nous nous prêtons, depuis le milieu du XXe siècle environ, soulèvent, d’un point de vue juridique, la question de leur statut: quelle place occupent-elles dans l’ordonnancement du droit? Relèvent-elles, plus précisément, de la catégorie des personnes ou de celle des choses? Quelle est, par ailleurs, la nature du droit du sujet à leur égard? Cette question se heurte à des difficultés insurmontables, dès lors qu’on l’envisage à partir des concepts et des catégories classiques du droit; ne serait-ce qu’en raison de la summa divisio, qui oppose d’une manière radicale les personnes et les choses. Nous proposons, pour notre part, de l’envisager à la lumière de certaines hypothèses selon lesquelles on aurait assisté, au cours du XXe siècle, à un changement de paradigme; le nouveau paradigme dans lequel nous sommes en train d’entrer étant en l’occurrence un paradigme de complexité. Dans le champ du droit, tout tel changement pourrait coïncider avec le dépassement de la conception classique dans une nouvelle conception. Envisagée à la lumière de la nouvelle conception, la question du statut juridique des parties détachées pourrait bien acquérir une toute nouvelle intelligibilité.
Études antérieures
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