
Notre équipe se démarque au concours Jean-Pictet
21 mars 2024
L’équipe formée de Juliette Lanseigne-Moreau, étudiante au baccalauréat en droit, de Félix Vallée, étudiant à la maîtrise en droit, et d’Inès Avat, étudiante au baccalauréat intégré en affaires publiques et relations internationales, a atteint la demi-finale du concours Jean-Pictet. Ce concours centré sur les branches du droit international applicables en période de conflit armé (droit international humanitaire, droit international pénal, droit international des réfugiés, droit international des droits de la personne, etc.) réunit annuellement des étudiants des 5 continents pour participer à des simulations et des jeux de rôle construits autour d’un conflit armé fictif. Cette année, l’édition francophone du concours se tenait du 25 février au 3 mars à Bredene en Belgique.
«Étant donné que l’événement se déroulait en Belgique, la trame factuelle du concours était influencée par l’univers de Tintin. Le conflit armé touchait des États fictifs comme la Bordurie et la Syldavie. Au début du concours, on connaissait quelques détails en amont du conflit, puis, à chaque simulation, on apprenait des faits supplémentaires», explique Félix Vallée.
Ce concours, qui s’accompagne d’une formation en ligne de décembre à février ainsi que d’un entraînement pendant deux sessions, vise à sortir le droit des livres. «C’est un concours qui sort de l’ordinaire, déclare Inès Avat. Par exemple, dans les simulations, on est appelé à courir d’une salle de réunion à une autre et à vivre une épreuve terrain. Durant les jeux de rôle, nous avons incarné, notamment, des membres de l’armée d’un des États, des représentants du Comité international de la Croix-Rouge ou encore des membres d’une association pour la protection de l’environnement et des biens culturels.»
Après quatre jours de diverses simulations, le jury a retenu 4 équipes parmi les 19 participantes pour prendre part à la demi-finale. «Ce qui a fait notre force et nous a permis d’aller aussi loin, c’est que nous étions complémentaires. Félix a plus d’expérience en droit, Inès étudie en relations internationales et, moi, j’ai fait un baccalauréat en communication publique avant mes études en droit. Avec ces profils différents, nous avons su créer une joyeuse symbiose qui nous a permis de nous démarquer d’équipes formées d’étudiants à la maîtrise et au doctorat en droit, plus fortes que nous sur le plan juridique», confie Juliette Lanseigne-Moreau, qui estime qu’il faut saluer le travail de sélection fait par les deux coachs de l’équipe, le doctorant et auxiliaire d’enseignement Thomas Roos et la doctorante et employée d’Avocats sans frontières Canada Mathilde Doucet.
Félix Vallée abonde dans le même sens, ajoutant que le soutien offert par les deux coachs et la Faculté a été déterminant dans leur bonne performance. «Lorsque je regardais les autres équipes à Bredene, dit-il, je me suis dit qu’elles n’avaient pas toutes eu la chance d’avoir une aussi bonne préparation que nous ni de bénéficier d’aussi bonne conditions pour pratiquer et nous rendre au concours.»
Outre cette participation à la demi-finale, l’équipe revient avec le prestigieux prix Gilbert-Apollis, remporté par Félix Vallée. Même s’il s’agit d’un prix individuel, remis au meilleur plaideur de la compétition, Félix Vallée tient à le partager avec ses deux coéquipières qui l’ont accompagné dans cette aventure.
Il va sans dire que les deux coachs sont extrêmement fiers du parcours de leurs protégés. «Nous avons eu beaucoup de plaisir à les encadrer. Il s’agissait d’une équipe engagée, qui a réussi une montée en puissance pendant le concours», affirment Thomas Roos et Mathilde Doucet.
Félicitations à l’équipe et aux coachs pour cette magnifique prestation!